Parcours

Née en 1982, j’ai toujours vécu à Lausanne. Après un baccalauréat en latin-grec, j’ai obtenu une licence en sciences sociales puis un master en criminologie à l’Université de Lausanne. Tout au long de mes études j’ai travaillé, par exemple au sein d’une maison d’édition.
Après mes études, j’ai travaillé à l’Observatoire de la sécurité de Lausanne et au sein de la Police municipale lausannoise. Par la suite, comme criminologue indépendante, j’ai rempli différents mandats pour d’autres corps de police.
Durant quatre ans, j’ai ensuite travaillé comme collaboratrice scientifique pour le Département de la formation de la jeunesse et de la culture (DFJC) de l’État de Vaud dans le domaine de la délinquance juvénile et de la prévention du harcèlement entre pairs.
C’est en 2003 que je suis entrée en politique, en adhérant au Parti socialiste lausannois. J’ai été élue au Conseil communal de Lausanne en 2006, et réélue en 2011. En 2008, j’ai renoncé à siéger au Grand conseil vaudois pour me consacrer à la présidence du PS lausannois (jusqu’en 2013) et rester au législatif lausannois. En mars 2012, j’ai été élue au Grand conseil où je suis devenue vice-présidente du groupe socialiste.
En 2014, à la suite de la démission de Josiane Aubert, j’ai été assermentée au Conseil national, puis réélue lors des élections fédérales 2015. Après quelques années au sein de la Commission des affaires juridiques (CAJ), j’ai notamment siégé à la Commission de la sécurité sociale et de la santé publique (CSSS). Je me suis particulièrement engagée dans les domaines de la politique sanitaire, des assurances sociales et du droit pénal. Toutes les interventions parlementaires que j’ai déposées sont disponibles ici.

Après mon élection au Conseil d’État vaudois, j’ai quitté le Conseil national le 22 mars 2019. Le 10 avril 2022, j’ai été réélue pour un mandat de 5 ans au Conseil d’État.
Je suis mariée et mère de deux petites filles.

 

Engagements

Depuis de nombreuses années, je m’engage en faveur d’une société plus juste, plus solidaire, et plus durable. Une société qui permette à tout le monde de participer à la vie collective, de vivre dignement, et de trouver sa place. C’est dans ce but que je m’investis pour garantir, et renforcer, la cohésion sociale de notre canton – une cohésion dont nous avons pu mesurer toute l’importance dans la crise que nous traversons aujourd’hui.

Cette cohésion ne se décrète pas, mais passe par des actions très concrètes, par exemple pour accompagner vers l’emploi, assurer les revenus et améliorer le pouvoir d’achat. J’en suis convaincue, en évitant que des personnes ne sombrent dans la pauvreté, en leur donnant les moyens de faire face aux petites et aux grandes difficultés, on contribue à la dignité des personnes concernées tout en épargnant sur le long terme.

Cela passe aussi par des mesures dans le domaine de la santé, pour garantir à toutes et tous, quels que soient leurs revenus et où qu’ils/elles vivent dans le canton, un accès à des soins de qualité. Pour cela, nous devons poursuivre les efforts pour une meilleure reconnaissance des métiers de soins. Elle est la clé d’une santé publique efficace, rationnelle, au service des patients.

Dans les années à venir, des enjeux majeurs nous attendent, parmi lesquels une transition démographique sans précédent. Je souhaite continuer à m’investir pour faire de cette transition une opportunité. Pour cela, nous devons adapter nos politiques pour permettre aux seniors de vivre en bonne santé, intégrés dans la société, aussi longtemps que possible. En renforçant notamment les mesures pour favoriser le maintien à domicile, et en poursuivant le travail de valorisation et de soutien aux proches aidants.